Économie

Les défis économiques qui attendent le gouvernement Akhannouch

via Bladi.net

Le nouveau gouvernement fera face à de vieux défis économiques : stimuler l’économie marocaine et assurer une reprise post-Covid-19, rapporte le site émirati Zawya.com. Les données du Fonds monétaire international indiquent que l’économie marocaine a plongé de 7,2 % en 2020 et que le PIB devrait rebondir de 4,5 % cette année et enregistrer un taux de croissance annuel inférieur à 5 % jusqu’en 2025 au moins. En 2019, la croissance économique avait ralenti à moins de 3 % avec un chômage structurellement élevé. Dans son rapport, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a précisé que le PIB a gagné 1 % au premier trimestre, laissant entrevoir que l’économie aura besoin de plus de relance.

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Selon la Direction marocaine des études et prévisions financières, les recettes touristiques -l’un des principaux générateurs de devises-, ont chuté de 58,1 % au premier semestre pour atteindre 1,35 milliard de dollars. « À la différence du Brésil ou de la Russie, il semblerait que l’épargne au Maroc n’ait jamais été anéantie par l’hyperinflation ou les chocs économiques profonds », a déclaré Charles Robertson, analyste au cabinet Renaissance Capital. « L’épargne intérieure élevée signifie que le ratio prêts-PIB au Maroc est beaucoup plus élevé que celui de nombreux pays émergents à 97 % du PIB sans financement de l’étranger », explique-t-il.

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Le futur gouvernement devra marcher dans le sillage de l’exécutif sortant en poursuivant le programme de réformes mis en œuvre dans le cadre de la reprise post-Covid-19. Les trois grands axes de ce programme sont : la création d’un Fonds stratégique d’investissement (le Fonds Mohammed VI) pour soutenir le secteur privé, la refonte du régime de protection sociale pour renforcer le capital humain et la restructuration du vaste réseau marocain d’entreprises publiques. Il devra également travailler sur le nouveau modèle de développement qui met fortement l’accent sur le développement humain et l’égalité entre les sexes, et la nécessité de promouvoir l’entrepreneuriat privé et stimuler la compétitivité.

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Le gouvernement que dirigera Aziz Akhannouch devra en outre continuer à s’adapter à la diminution du soutien du Golfe, développer davantage le secteur de l’automobile, renforcer ses relations commerciales solides avec les États de l’UE, de ses infrastructures et de son environnement des affaires favorable, etc.

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