Politique

Dakhla: Les travaux de construction de l’usine de dessalement d’eau de mer et du parc éolien vont démarrer bientôt

Via Lematin.ma

Les deux mégaprojets de Dakhla seront exécutés sous forme de partenariat public privé (PPP). Toutes les conditions nécessaires pour l’exécution de ce partenariat ont été remplies. Il a été ratifié aujourd’hui à Rabat.

Le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé ce mercredi à Rabat la cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente et des accords de partenariat public privé pour la mise en place d’une usine de dessalement d’eau de mer et d’un parc éolien à Dakhla.

Le mémorandum d’entente a été signé par le ministre de l’Agriculture, le DG de l’ONEE et le DG de la société DAWEC. Il vise la création d’une station de dessalement d’eau de mer permettant d’irriguer près de 5.000 hectares de terre agricole et la distribution de l’eau potable pour la ville de Dakhla et sa région, Bir Anzarane et le nouveau port de Dakhla Atlantique.

Le partenariat concerne également la création d’un parc éolien pour répondre aux besoins en électricité de l’unité de dessalement de l’eau de mer.

Un autre partenariat a été ratifié pour financer et développer un système d’irrigation d’une superficie de 5.000 hectares à Dakhla.

Dans un communiqué de la primature, il a été signalé que « toutes les conditions nécessaires ont été remplies pour le déploiement de ce PPP ».

Les travaux de construction démarreront « très prochainement », indique la même source. Ainsi, il est prévu un délai de 30 mois pour la réalisation de ces deux projets et de 24 mois pour celui de l’irrigation. 

A noter que la station de dessalement sera située sur la commune de Bir Anzarane à une distance de 1.000 m du trait de côte et à environ 130 km au nord de Dakhla. D’une capacité de production d’eau dessalée de 90.000 à 100.000 m³ par jour, cette usine disposera d’une technologie de dessalement par osmose inverse. Elle sera alimentée en énergie par un parc éolien d’une capacité optimale de 40 mégawatts (MW). 

Selon le ministère de l’Agriculture, la région Dakhla-Oued Eddahab est reconnue par ses potentialités agricoles notamment dans la production des primeurs. Toutefois la zone est soumise à une pression croissante sur les ressources en eau souterraine qui sont considérées comme étant fossiles et peu renouvelables. Aujourd’hui, cela se traduit par une baisse constatée du niveau de la nappe de Dakhla, par la salinisation de celle-ci, ce qui constitue une menace au développement de l’agriculture. Face à cette situation, l’État a donc décidé de lancer ce mégaprojet de dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation à Dakhla. 

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