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Fortes explosions à Beyrouth, des dizaines de blessés

Via Telquel

La forte déflagration, qui a eu lieu dans la zone du port et dont l’origine n’était pas connue dans l’immédiat, a été entendue dans plusieurs secteurs de la ville. Les vitres de nombreux immeubles et magasins ont volé en éclats à des kilomètres à la ronde. D’épais nuages de fumée orange s’élèvent au-dessus de la capitale et la zone du port est entièrement couverte.

Le secteur du port a été bouclé par les forces de sécurité, qui ne laissent passer que la défense civile, le ballet des ambulances aux sirènes hurlantes et les camions des pompiers. Les journalistes ont été interdits d’accès, a constaté un correspondant de l’AFP.

Déflagration

Aux abords du quartier du port, les destructions sont totales. Les médias locaux ont diffusé des images de personnes coincées sous des décombres, certaines couvertes de sang. Selon des informations préliminaires de médias locaux, l’explosion serait le résultat d’un incident au port de Beyrouth. Les circonstances et détails sur l’explosion restent inconnus dans l’immédiat.

Devant le centre médical Clemenceau, des dizaines de blessés, dont des enfants parfois couverts de sang, attendent d’être admis

Les immeubles tremblent”, a tweeté un habitant de la ville, affirmant que “toutes les vitres de (son) appartement ont explosé”. Selon un autre, la déflagration a été entendue à des kilomètres. Selon des correspondants de l’AFP, de nombreux habitants blessés marchent dans les rues vers des hôpitaux. Dans le quartier d’Achrafieh, des blessés se ruent vers l’Hôtel Dieu. Devant le centre médical Clemenceau, des dizaines de blessés, dont des enfants parfois couverts de sang, attendent d’être admis, selon un correspondant de l’AFP.

Presque toutes les vitrines des magasins des quartiers de Hamra, Badaro et Hazmieh ont volé en éclats, tout comme les vitres des voitures. Des voitures ont été abandonnées dans les rues, avec leurs airbags gonflés.

Crise économique

Le Liban connaît sa pire crise économique depuis des décennies, marquée par une dépréciation monétaire inédite, une hyperinflation, des licenciements massifs et des restrictions bancaires drastiques, qui alimentent depuis plusieurs mois la grogne sociale.

Il y a une semaine, après des mois de calme relatif, Israël a dit avoir déjoué une attaque “terroriste” et ouvert le feu sur des hommes armés ayant franchi la “Ligne bleue” séparant le Liban et Israël, avant qu’ils ne repartent côté libanais. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a attribué l’infiltration au Hezbollah, un mouvement armé pro-iranien très influent dans le sud du Liban et que l’État hébreu considère comme son ennemi.

Accusé de “jouer avec le feu”, le Hezbollah a démenti toute implication.

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