via Telquel
Un pas en avant, deux pas en arrière. La Fédération de la gauche démocratique (FGD) prépare les échéances électorales de 2021 dans une drôle d’ambiance. Il faut d’abord lutter pour dépasser le score, jugé décevant, de 2016 (deux sièges au Parlement), mais la fusion définitive des appareils des trois composantes de la fédération (PSU, CNI, PADS) n’est assurément pas à l’ordre du jour. La ligne générale indique plutôt le report de ce processus. D’un côté, la secrétaire générale d’un PSU plus que jamais divisé, Nabila Mounib, insiste dans ses réunions sur la nécessité de “disposer des conditions du succès” de cette union des gauches. De l’autre, les secrétaires généraux du CNI et du PADS, Abdeslam Laâziz et Ali Boutouala, réclament l’accélération d’un processus qui boucle…