Covid-19

Le Hall du Théâtre national Mohammed V accueille des photos de Hamza Mehimdate

via Lematin.ma

Inauguration de l’exposition de photos de Mehimdate.

Le Hall du Théâtre national Mohammed V accueille, depuis lundi 11 octobre, une collection de photographies de l’artiste Hamza Mehimdate, sous l’intitulé «L’appel de l’âme au temps de Corona», et ce en hommage à tous ceux qui ont disparu pendant la pandémie du coronavirus. L’exposition se poursuit jusqu’au 17 octobre.

Pour Hamza, ces regrettés sont tous des martyrs de la pandémie. «À travers cette exposition, je tiens à rendre hommage à tous ces créateurs et artistes qui nous ont été enlevés par la pandémie dans des circonstances tragiques très difficiles. Elle représente aussi l’expérience de la quarantaine que j’ai vécue à Paris, lors de la première vague de l’épidémie», souligne l’artiste dont les photos ont été prises alors qu’il était confiné, comme le reste des habitants du globe, entre quatre murs ou se faufilait dans les ruelles et les rues désertes de Paris. Par ce travail, Mehimdate a voulu immortaliser ces moments à travers des photos qui resteront dans l’histoire, témoins de cette époque, où il a vécu tout seul ce silence éternel loin de sa famille et de sa patrie, privé de sa liberté, mais plein d’ambition pour laisser une trace créative de ses sentiments intérieurs pendant ce voyage exceptionnel. «Cette thématique est en relation avec ce que j’ai subi en France au moment du confinement sanitaire. Ce qui a donné naissance à des idées exprimant le côté psychologique de cette période. J’ai été obligé d’utiliser l’autoportrait parce que j’étais seul dans la chambre d’hôtel. Donc j’ai eu recours aux techniques appropriées pour montrer les souffrances quotidiennes que j’ai vécues.

Puis j’ai essayé de transmettre des messages qui peuvent être compris par tout un chacun, notamment des messages aux gens pour qu’ils acceptent ce confinement avec plus de sérénité et de paix dans l’âme, afin de se protéger et protéger les autres», précise Hamza. Et d’ajouter que l’artiste peut créer là où il se trouve, il n’est pas limité à un espace ou un temps bien déterminé. Il peut s’exprimer par la tristesse ou la joie et diversifier les sujets selon les circonstances. «C’était mon cas. Car comme vous le savez, le photographe a l’habitude de sortir avec son appareil pour prendre des photos. Du jour au lendemain, je me retrouve enfermé entre quatre murs. Cette période m’a appris à être patient et à penser à des choses que je n’avais pas en tête auparavant. J’ai aussi eu le temps de faire des recherches sur l’art photographique et ses différentes catégories, des études sur le traitement d’images, et j’ai appris pas mal de choses dans ce domaine», nous confit l’artiste. 


Parcours

Natif de Rabat, Hamza Mehimdate, ce féru de la photo, a décidé d’en faire sa profession. Ainsi, depuis son adolescence, il n’a pas arrêté de se perfectionner pour devenir un artiste photographe reconnu. Il a ainsi participé à de nombreux ateliers de formation, des concours et expositions, notamment son beau projet sur «Les casbahs marocaines, magie et beauté de l’histoire» qui a été exposé à la Bibliothèque nationale, en plus d’un documentaire et d’un beau livre. Comme il a participé à plusieurs concours, dont celui de Naser Ben Hamed (2016), suivi de son obtention du Prix Brukmer Golden Artistic Awards à Bruxelles (2017), ainsi que la sélection d’une de ses photos pour figurer dans l’ouvrage «Les meilleures photos du monde» (2018-France). Son odyssée photographique se poursuit dans le bon chemin, puisque Hamza a beaucoup d’ambition et de volonté pour avancer dans ce domaine.

 

Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
Translate »