Politique

L’Algérie déploie du matériel militaire « sophistiqué » aux frontières avec le Maroc

via Hespress

Bien qu’ils n’ait aucune intention d’entrer en guerre avec ses voisins, il est indiqué que le Royaume du Maroc est également prêt à prendre de sévères représailles en cas d’agression. Des rapports de plusieurs services secrets et des nouvelles par-ci par-là à travers les médias quelque peu soumis, font état du déploiement par l’Algérie d’un certain nombre de matériel militaire de contrôle sophistiqué, de fabrication russe, à la frontière avec le Maroc.

L’Algérie ne nie pas les informations parues dans la presse, qui citent des sources militaires. Mais c’est un secret de Polichinelle, le Royaume est au courant par exemple des batteries de missiles de type « S 300 » et «S 400 », de fabrication russe, déployés tout au long de la frontière jouxtant le mur de défense érigé par le Maroc autour de ses provinces sahariennes. L’Algérie qui du reste a, de tout temps, considéré sa frontière avec le Maroc comme un « secteur militaire hautement sensible », négocie avec Moscou, son principal partenaire, l’acquisition de missiles S500 et la quatrième génération d’avions Su-57.

Gageons que si concrétisation il y a, ces missiles ne seront pas déployés sur la frontière avec le Niger. Plaisanterie mise à part, le matériel à nos frontières comprend des caméras ultra-sensibles dotées de vision nocturne, capables de détecter tous mouvements humains ainsi que des radars, bref un système de surveillance électronique comme jamais vu en Afrique. Il est dit selon l’ANP, que les systèmes de surveillances installés sont destinés à lutter contre les trafics qui profitent aux terroristes. Suivez le regard, le Royaume est régulièrement accusé à l’Est de l’Eden de transporter de la drogue en Algérie à travers sa frontière.

Récemment (novembre) à la suite de l’incident des camionneurs, l’Algérie a déployé des lanceurs de missiles qu’elle a pointés vers le Royaume. Il s’agit de missiles antiaériens défensifs et non offensifs se plait-on à nuancer. Pour Rabat, «l’Algérie veut la guerre et le Maroc n’en veut pas et ne sera jamais entraîné dans une spirale de violence et de déstabilisation régionale ». Maintenant placer du matériel militaire sophistiqué ou pas, sur son territoire n’a jamais été un délit. Libre aux voisins d’en faire l’usage qu’ils veulent dès lors qu’ils ne nous agressent pas.

Cela étant, le président de la République algérienne, au nom imprononçable, a indiqué au cours d’une visite au siège du ministère de la Défense nationale que son armée pardon ! celle de son marionnettiste, le général sénile Chenegriha, est une armée pacifique, mais qu’elle défend farouchement l’Algérie, menaçant ceux qui traquent la sécurité du pays en disant : « Malheur à ceux qui ont attaqué l’Algérie ».  Il a également déclaré que « certaines parties » sont préoccupées par « notre souveraineté, mais il est une volonté inébranlable, et l’ANP ».

Le discours a été diffusé via la technologie de conférence à distance, aux chefs des forces, des aspects militaires, des grandes unités et des lycées, sur l’ensemble du territoire national. Bref, en d’autres termes, il est adressé aux généraux rebelles lorgnant le pouvoir militaire en ces temps de grabuge ou des mouvements insurrectionnels régulièrement au sein de l’ANP, se sont fait entendre et même fortement. C’est aussi un geste de soutien à son mentor Chenegriha qui sans lui, il ne serait pas.

Ce dernier après avoir remercié son sujet pour cette visite symbolique, a évoqué les objectifs à atteindre en 2022 à savoir « qu‘elle sera l’année de l’économie par excellence, notamment à travers, la diversification de nos ressources financières, la concrétisation de notre sécurité alimentaire et notre autosuffisance dans les domaines à caractère stratégique ».

« L’objectif étant de remettre l’Algérie sur les rails du développement et du progrès ». On ne sait si c’est en, bon militaire ou Argentier de l’Algérie ou même chef d’Etat qu’il s’est exprimé en l’absence pardon en présence du président de la République algérienne, mais en tous cas, il a assumé. On vous fera fi du discours galonné où il est question des ennemis et des campagnes hostiles et d’Israël… C’est du déjà-vu.

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