Politique

Adil Barakat du PAM élu président du Conseil de la région Béni Mellal-Khénifra

Via Lematin.ma

Adil Barakat, du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a été élu, lundi à Béni Mellal, nouveau président du Conseil de la région Béni Mellal-Khénifra.

Candidat unique à la présidence du Conseil, M. Barakat a été élu à la majorité absolue avec 56 voix pour sur 57, sachant qu’un membre du Conseil s’est abstenu de voter lors de cette session qui a été présidée par le Wali de la région Béni Mellal-Khénifra, gouverneur de la province de Béni Mellal, Khatib El Hebil.

Au cours de cette session, il a été procédé également à l’élection de Abderrahim Chatbi, du Rassemblement national des indépendants (RNI) en tant que 1er vice-président du Conseil de la région, de Mehdi Atmoune, du Mouvement populaire (MP) en tant que 2ème vice-président, de Noureddine Zaidi de l’USFP comme 3ème vice-président et de Loubna Hail du Parti de l’Istiqlal (PI) comme 4ème vice-président.

Il a été également procédé à l’élection de M. Redouane Nadir du PAM en tant que 5er vice-président du Conseil de la région, de Bennaceur Azougagh, du MP en tant que 6ème vice-président, de Badr Touami du RNI comme 7ème vice-président et de Badiaa Makour de l’USFP comme 8ème vice-président.

Dans une allocution à cette occasion, M. Barakat a salué le bon déroulement des élections du 8 septembre au niveau de la région et les efforts déployés par les autorités locales pour le succès de ces échéances, se disant disposé à œuvrer de concert avec l’ensemble des membres du Conseil pour la mise en œuvre du nouveau modèle de développement, la poursuite de la mise en oeuvre optimale de la régionalisation avancée et surtout « asseoir les bases d’une équité spatiale qui tienne compte les énormes disparités interrégionales ».

Le RNI est, par ailleurs, le parti le plus représenté au sein des conseils communaux au niveau de la région Béni Mellal-Khénifra avec 854 sièges, selon les résultats des élections du 8 septembre. Le PAM vient en deuxième position avec 601 sièges, suivi du Mouvement populaire (369 sièges), du Parti de l’Istiqlal avec 357 sièges et de l’Union socialiste des forces populaires avec 256 sièges.

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a décroché 117 sièges, le Mouvement démocratique et social (88 sièges), l’Union constitutionnelle (UC) 74 sièges, le Parti de la Justice et du développement (PJD) a obtenu 68 sièges et la Fédération de la gauche démocratique 41 sièges. Le Parti socialiste unifié a raflé 13 sièges, le Front des forces démocratiques 12 sièges alors que le Parti national démocratique, le Parti libéral et le Parti de l’Équité ont obtenu 5 sièges chacun.

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