Économie

Les effets de la crise sanitaire du covid-19 sur la demande intérieure ont négativement impacté la croissance au deuxième trimestre 2020. De fait, l’économie nationale, courant la période, a chuté de 13,8 % contre +0,1 % au premier trimestre.

via Bladi.net

Le secteur des mines aurait été moins affecté par la crise du covid-19. Sa valeur ajoutée aurait progressé de 3,7 % au deuxième trimestre 2020 en raison de l’amélioration de l’extraction des minerais non-métalliques. Le phosphate brut, dont la production était au point mort au premier trimestre 2020, aurait connu une évolution sensible en avril 2020, à cause d’une demande des industries locales de la chimie.

Dans le secteur de l’agriculture, on note une amélioration des conditions climatiques, avec une forte pluviométrie de 86 % enregistrée à la fin des mois d’avril et mai 2020. Côté élevage, le report des échéances des crédits des agriculteurs a conduit à une réduction des pertes de trésorerie. Les filières avicole et laitière, elles, seraient restées les plus stables dans la production agricole. Dans l’ensemble, la baisse de la valeur ajoutée agricole aurait atteint -6,1 % au deuxième trimestre 2020, contre -5 % au premier trimestre.

La masse monétaire a progressé de 5,7 %, au deuxième trimestre 2020, après +5,1 % au trimestre précédent, en glissements annuels. Pour ce qui concerne les avoirs officiels de réserve, ils ont augmenté de 22,1 %.

Au deuxième trimestre 2020, la crise sanitaire du covid-19, a durement touché plusieurs secteurs cotés en bourse. En tout, les indices boursiers MASI et MADEX ont respectivement chuté de 9,9 % et 10,1 %, en glissements annuels de 11,1 % et 11 % par rapport au trimestre précédent.

Avec le déconfinement progressif et la reprise des activités de transport et du commerce, de belles perspectives s’offrent à la croissance et aux échanges au cours du troisième trimestre 2020. Mieux, la demande extérieure du Maroc s’améliorerait de 3 % par rapport au deuxième trimestre 2020, mais sa baisse, en variation annuelle de -15,6 %.

La baisse de la consommation des ménages, quant à elle, pourrait s’établir à -4,6 %, alors que la consommation publique maintiendrait sa tendance haussière à 6 %, en variation annuelle, due essentiellement aux dépenses sociales. L’un dans l’autre, la reprise de l’investissement tarderait à se réaliser au troisième trimestre 2020.

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