Économie

Les Marocains boudent la pastèque

via Bladi.net

Selon les professionnels dela filière pastèque, les prix au détail chutent pour se fixer de 1 à 1,5 DH/Kg sur le marché local et quasiment dans toutes les régions de production. La même pastèque marocaine est cotée entre 1 et 1,10 euro le kilo sur le marché de Rungis, soit dix fois plus que les prix pratiqués sur le marché local. Un prix jugé toutefois faible par rapport à deux semaines auparavant, lit-on sur Médias24.

À l’export également, les prix ont connu un repli par rapport la semaine dernière. «  Cette semaine, les prix du melon et de la pastèque ont accusé une forte baisse  », indique l’organisation agricole l’Asaja-Almeria (Espagne) qui précise que la chute a atteint plus de 30%.

A lire : Maroc : les semences de pastèque ne sont pas génétiquement modifiées

Évoquant les causes de cette chute des prix de la pastèque marocaine, en pleine campagne, beaucoup d’observateurs pointent la vague d’informations distillées sur les résidus chimiques et l’utilisation de semences OGM. Pour sa part, l’organisation des semenciers marocains reconnaît qu’il y a eu une campagne d’intox, entretenue par la concurrence étrangère, mais très vite éteinte, nuance-t-elle, affirmant que le consommateur de pastèque a été détourné depuis le mois de mai 2021. Les premiers lots de la récolte précoce émanant de la région de Zagora étaient vendus à 2 DH/Kg à la deuxième vente sur le marché de gros de Casablanca.

«  Aujourd’hui, la chute des prix devrait s’accentuer au fur et à mesure de l’avancée des récoltes, notamment dans les grandes régions de production  », avertissent les professionnels, signalant que la production simultanée des différentes régions de production explique pour l’essentiel, la chute des prix en cette veille de la saison estivale qui stimule en principe la consommation de la pastèque. Normalement, la cueillette a lieu de la mi-mai à fin juillet la cueillette s’étale de la mi-mai jusqu’à fin juillet dans la zone sud (Souss-Draâ), et dans la période de mi-juillet-mi-septembre pour les récoltes dans les régions de l’Oriental et Gharb.

Sur plusieurs marchés extérieurs, notamment européens, expliquent les professionnels de la filière, la priorité est accordée aux produits locaux, en particulier ceux de proximité, en raison de la pandémie du Covid-19.

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